30 Mar

Nourrir les animaux sauvages peut être considéré comme une bonne action, mais lorsqu’il s’agit de pigeons, la bonne action devient vite un cauchemar.

Depuis quelques années, les pigeons et tourterelles prolifèrent dans le centre-bourg a un tel point que de nombreuses réclamations sont parvenues en mairie.

Bernard Liperini, maire de Castellane rappelle aux castellanais que la loi interdit de nourrir les animaux errants, tels que les pigeons. « Donner de la nourriture à ces animaux peut entraîner leur prolifération et engendrer des problèmes sanitaires » précise le maire.

La commune lance donc un appel au civisme de chacun pour stopper ces agissements, et invite les propriétaires à s’assurer que les greniers soient bien fermés afin d’éviter l’envahissement par ces volatiles.

« Actuellement nous étudions la question pour lutter contre ces nuisances urbaines mais il faut savoir qu’un pigeon peut vivre 10 ans ! » indique Emilie Collomp de la Police Municipale.  En France, plusieurs méthodes sont employées, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et la stérilisation.

Quant à la législation, elle est claire ! : « Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble ». En cas de non-respect de cette loi, l’amende encourue s’élève à 450 €.

Cependant, il est autorisé de nourrir les oiseaux des villes (Mésange bleues, moineaux, etc.) en prenant quelques précautions : éviter de mettre les graines au sol, préférer des mangeoires suspendues, en silo, plutôt qu’en plateau. Éviter les mélanges pour oiseaux qui comportent du maïs ou du blé, dont sont très friands... Les pigeons, justement. Et bien sûr, bien faire attention à balayer les graines qui tombent pour que les espèces indésirables ne viennent pas les manger sur le sol.